Faites des gosses...
« Maman, t’es un peu fofolle ! » s’exclame mon fils, avec un sourire d’une oreille à l’autre.
Faites des gosses qu’ils disaient.
Ce qu’ « ils » ne nous disent pas, c’est que dès 5 ans (enfin presque) les enfants ont leur appréciation du monde bien à eux. Et qu’ils estiment qu’ils peuvent dire beaucoup de choses à leurs parents.
N’en déplaise à Françoise Dolto, non, on ne peut pas tout leur laisser dire à sa progéniture. Et on ne peut pas non plus tout leur dire, tant qu’ils sont petits en tout cas. Après, de toute façon, ils restent toujours petits. Même si leur carte d’identité nous explique clairement le contraire.
Bon, en l’occurrence, là, c’est peut-être parce que je criais « Chaussons, où vous êtes ? » que mon gamin m’a sorti ça, d’un air de dire exactement « ma mère est complètement dingue : les chaussons, ça ne parle pas. » J’ai dû lui expliquer que justement, si, la preuve, je les ai trouvés, parce qu’ils m’ont avoué où ils se cachaient. Pour un peu, ma fille aurait pu me répondre, très pince sans rire « Ah ? Tu es la femme qui murmure à l’oreille des chaussons ? » et ça en aurait été définitivement terminé avec mes illusions sur la naïveté des enfants…
En attendant, à la relecture, ce que j’écris, je me dis qu’en fin de compte, mon fils n’a pas tort : je suis dingue. Souvent.
Faites des gosses qu’ils disaient.
Ce qu’ « ils » ne nous disent pas, c’est que dès 5 ans (enfin presque) les enfants ont leur appréciation du monde bien à eux. Et qu’ils estiment qu’ils peuvent dire beaucoup de choses à leurs parents.
N’en déplaise à Françoise Dolto, non, on ne peut pas tout leur laisser dire à sa progéniture. Et on ne peut pas non plus tout leur dire, tant qu’ils sont petits en tout cas. Après, de toute façon, ils restent toujours petits. Même si leur carte d’identité nous explique clairement le contraire.
Bon, en l’occurrence, là, c’est peut-être parce que je criais « Chaussons, où vous êtes ? » que mon gamin m’a sorti ça, d’un air de dire exactement « ma mère est complètement dingue : les chaussons, ça ne parle pas. » J’ai dû lui expliquer que justement, si, la preuve, je les ai trouvés, parce qu’ils m’ont avoué où ils se cachaient. Pour un peu, ma fille aurait pu me répondre, très pince sans rire « Ah ? Tu es la femme qui murmure à l’oreille des chaussons ? » et ça en aurait été définitivement terminé avec mes illusions sur la naïveté des enfants…
En attendant, à la relecture, ce que j’écris, je me dis qu’en fin de compte, mon fils n’a pas tort : je suis dingue. Souvent.