[R42] mécomptes de fée (merci M.Pratchett pour le titre)

Publié le par Ecriveuse

Au pays des contes de fées, les garces, bizarrement, n’ont pas le rôle principal. On leur préfère au contraire des petites oies blanches, d’une naïveté de la même couleur que leur plumage, lisses, sans aspérité, sans caractère. D’une prévisibilité à pleurer.

Et pourtant !

Ça prendrait tout de suite une autre tournure, si une des sœurs de Cendrillon remportait le pompon de Charmant, enfin, quand je dis le pompon, je parlais de sexe. Mais ça, vous l’aviez sans doute compris.

D’un autre côté, pour ce faire, il faudrait redistribuer la donne. Un peu comme dans la vraie vie, certains ont toutes les qualités, comme notre Planète sectorielle, d’autres ont piqué des parts de connerie aux copains à la naissance (non, je ne citerai pas de nom ! N’insistez pas !)(ou alors, en MP). Avouez que c’est injuste tout de même.

Or donc, pour l’exemple de Cendrillon nous aurions quoi en stock ?

-          La beauté,

-          La laideur,

-          La méchanceté,

-          La générosité,

-          L’amour,

-          La haine,

-          Une fée,

-          Une marraine,

-          Une citrouille,

-          Des souris,

-          Un prince,

-          Trois filles,

-          Une belle-mère,

-          Un père absent,

-          Une mère morte,

-          Une paire de pantoufles,

-          Du vair.

Nous allons procéder d’abord à un partage des choses (ben oui, si on tombe sur un Prince de Vair, on n’est pas dans la mouise, tiens).

Donc :

-          Un tas pour les personnages,

-          Un tas pour les matériaux et autres citrouilles,

-          Un tas pour les caractères (défauts et qualités)(chacun voyant midi à sa porte, je ne suis pas certaine que la haine soit toujours un souci…)

On mélange les cartes.

Encore.

Encore.

Voilà.

Personnellement, j’obtiens :

-          Une sœur belle et méchante (notre garce donc),

-          Une sœur laide et méchante (Cendrillon)(ça change),

-          Une sœur généreuse et haineuse (ça fait bizarre je sais mais les cartes ont leur vision des choses…)

-          Une belle-mère stupide et gentille,

-          Un Prince de citrouille (mayrde, j’ai mal mélangé, tant pis)

-          Des souris de vair (ça va pas nous aider des masses) (et ça confirme mon mauvais mélange…)

-          Une paire de charantaises.

-          Des parents absents et morts (hop, deux personnages de moins)(les cartes pensent à tout !)

-          Une fée amoureuse d’une des souris.

Je suis persuadée que vous voyez quel genre d’histoire peut se créer dans ce cas. Au pire, je vous prépare celle qui s’impose à moi.

Mais franchement, ça a plus de gueule tout de suite non ?

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E
Harmonie, en ce cas, je m'y attèlerai :))
H
Moi j'aimerai beaucoup lire ta version de l'histoire...
E
Un peu des deux j'imagine :p
K
Héhéhé ! C'est très Charles Prévert, à moins que ce ne soit Jacques Perrault ! :D