Salon Blogs & Livres: le bilan

Publié le par Ecriveuse

Mon premier constat a été de me dire que finalement, la pub pour le TGV n’est pas une usurpation. A peine une heure et demie pour le trajet Metz-Paris. Même pas le temps de me plaindre que je ne peux pas fumer ! Tout juste le temps de lire le dernier Werber (oui, bon, je sais, Werber gnagnagna. Je vous signale que la lecture peut aussi être un moyen de simple détente hein !).

Arrivée Gare de l’Est à midi. Chargée comme une bourrique. Evidemment. Un texto de ma sœur pour me dire quel métro prendre. Et que je devais l’appeler en sortant dudit métro. Le métro. Ma bête noire. Comme beaucoup de transports en commun en fait. Toutes les excuses sont bonnes : je suis trop chargée notamment. Et comme c’était un dialogue entre moi et moi, personne pour me juger donc direction les taxis. Non pas que j’avais de l’argent à perdre mais vraiment, pas envie de me paumer dans la capitale. Pour ceux qui ne suivent pas, je vous rappelle que je suis un Kinder : brune dehors et blonde dedans, la surprise étant mon neurone unique. Bref.

La dame taxi ronchonne bien un peu parce qu’en effet, ma sœur a raison, elle n’habite vraiment pas loin de la Gare. Mais elle me prend quand même. Il me semble que nous avons mis 30mn pour faire moins de 10km. Ah le bonheur de rouler dans Paris. J’avais oublié. En même temps, ça faisait des années que je n’y avais pas mis les pieds. Surtout seule et sans voiture. D’un autre côté, je ne me voyais pas du tout prendre ma Picasso pour la retrouver dans un état qui aurait risqué de faire avoir une attaque à Chéri. D’autant que c’est lui qui a gardé les monstres gentils et qu’il ne méritait pas ça. En vrai autant j’adore conduire, autant j’ai PEUR de conduire dans Paname. Rebref.

Donc bien arrivée chez ma sœur. 4 étages sans ascenseur, ça fait faire un peu de sport. Surtout avec une valise, un sac avec des manuscrits, un sac à main et un vaniti. J’en profite pour vous rappeler que le papier c’est super lourd à trimballer. Je le savais. Mais j’ai voulu faire la caïd, genre je suis super forte et donc je pourrai tout porter en rigolant. J’ai juste dû m’arrêter deux fois en montant tellement j’avais des crampes dans le bras. En relativisant je me dis que ça aurait pu être un arrêt par étage donc finalement je ne me plains pas. L’appartement est un petit bijou. Ça valait largement la peine d’y accéder. Et puis un coin de paradis, ça se mérite ! Rerebref.

Je vous passe les retrouvailles avec ma sœur pour passer directement au vendredi soir. Première victoire : j’ai pris le métro, toute seule, j’ai réussi mon changement haut la main et je suis arrivée à l’heure pour le pot prévu par la Mairie du 11ème et l’association qui a lancé le salon. D’ailleurs c’est là que j’ai regretté d’avoir pris un taxi, d’ailleurs. Mais comme je ne m’étends jamais sur des regrets, on passe. Arrivée dans la maison commune du onzième donc, je cherche dans la petite foule déjà présente un visage connu. Et là, joie, je reconnais une barbe, celle de notre Francis Complexial (ceux qui connaissent Parano.be comprendront, les autres non mais c’est pas très grave). Je l’aperçois en compagnie d’Antoine et de deux jeunes femmes (si si, jeunes, je maintiens). Au moment où j’accède à leur hauteur, après avoir donné force coups de coudes dans les côtes de personnes âgées qui semblaient figées autour du buffet en attendant qu’il soit officiellement ouvert, une grande jeune femme fait également son apparition. Je la reconnais dans la seconde, c’est Mlle Gima. Celle à qui je dois d’être là. Ce qui est amusant c’est que bien qu’on ne se fût encore jamais rencontrées, c’était comme si on se connaissait de longue date. Remarquez, c’est pas faux : on échange sur le net depuis un petit moment maintenant. Du coup, elle me présente aux deux filles précitées. L’une des deux est l’autre auteur de chez Manuscrit. L’autre une amie à elle, venue l’accompagner. Gima m’avait prévenue que j’aurais sans doute beaucoup de points communs avec Mélina. Au cours de la soirée, nous nous sommes rendu compte qu’elle ne savait pas à quel point elle avait raison. Moralité, oui, j’ai trouvé un autre clone. Bon peut-être pas tout à fait physiquement. Mais sur le parcours et la façon de voir les choses. Son bodyguard, elle, m’a fait un effet terrible également. Tout en bonne humeur, en rire, en détente. Deux vraies Rencontres. De celles qui marquent vraiment. Bien entendu, je n’oublie pas que ça m’a donc donné l’occasion, enfin, de faire réellement la connaissance de Francis, Antoine et Gima donc, Yoze également. Ainsi que Anankè. Pour cette demoiselle je suis encore honteuse de ne pas l’avoir reconnue : mais ça c’est dû à ma non faculté hors pair de physionomiste. Et je m’en veux d’autant plus que c’est une Miss que j’aime lire particulièrement. Tous ceux-là, je savais que la discussion serait facile, agréable et tout et tout. Je n’ai pas été déçue.

Pour le reste, le samedi a été calme. Quelques livres vendus, quelques dédicaces effectuées. Un grand merci à la librairie A Livr’Ouvert pour leur boulot.

La palme de l’incompétence et/ou du j’m’en foutisme à Manuscrit.com. Mais comment s’attendre à autre chose de leur part ? En fait ce n’est même pas de l’incompétence ou du j’m’en foutisme mais plutôt du foutage de gueule. Et ça, à un moment ou à un autre, ça se règlera. Mais leur attitude ne fait que confirmer ce que j’expliquais dans mon article sur les maisons es-croqueuses de rêve…

Au final donc, à part les déboires occasionnées par cette soi-disant maison d’édition, je retiendrai toutes les rencontres que j’y ai faites, la chaleur humaine, les sourires, l’amitié, spontanée ou de longue date. Pour ça, c’était une tranche de bonheur.
Même si je dois reconnaître que j’étais encore plus heureuse de rentrer chez moi, dans ma campagne, là où je peux respirer. Et embrasser mes monstres à loisir.

Publié dans humeur

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Commenter cet article
H
Un beau moment visiblement...<br /> <br /> Chère écriveuse, je t'embrasse et te dis à très bientôt
Z
Des rencontres virtuelles qui deviennent réelles, c'est formidable.<br /> En tout cas on m'a déjà parlé de manuscrit et pas en bien
E
Ben oui Gisèle. Normal ^^
G
Moi, pour me détendre, je lis Ooops...
E
Oups. Voilà. Rectifié! Je viens d'avoir Manuscrit en ligne. Franchement, c'est limite si je ne me suis pas faite engueuler parce que j'osais demander des précisions. Je rêve!