Je suis fier de toi
« Maman, je suis fier de toi. »
Mon fils de presque 5 ans me surprend parfois quant à l’emploi de certains mots et de certaines tournures. Et accessoirement du contexte dans lequel il utilise lesdits mots et tournures. Dans ce cas précis, j’étais simplement en train de lui faire enfiler son pyjama hier soir.
« Ah bon ? Tu es fier de moi ?
- Ben oui ! répond-il dans un sourire charmeur (ce genre de sourire qui me laisse souvent craindre le pire…).
- Et pourquoi tu es fier de moi ?
- J’ai fait un beau dessin, hein oui Maman ?
- Heu… Où ça, à l’école ?
- Ben oui. En fait (nous y revoilà, ses deux mots de prédilection), j’avais pas envie.
- Tu n’avais pas envie de quoi mon cœur ?
- En fait (sic), j’avais pas envie d’aller à l’école.
- Pourquoi ? Tu as joué avec tes copains non ?
- Ben oui ! (après le « en fait », il y a le « ben oui »)
- C’est pour ça que c’est bien d’aller à l’école : tu apprends plein de choses et tu joues avec tes copains.
- Tu as bien raison, Maman (et la troisième position des mots les plus employés par mon monstre revient à « tu as bien raison »).
- Alors, pourquoi tu es fier de moi ? Tu ne me l’as pas dit.
- Parce que j’ai fait un beau dessin.
- Ah… Je vois. Oui, mon cœur, je suis fière de toi (erf, au temps pour la flatterie qui n’en était pas une). Allez, c’est l’heure d’éteindre et de faire un gros dodo !
- Un bisou, un calin, et une caresse, Maman !
- Mais oui, je n’oublie jamais, tu le sais ! »
Dont acte. Après le bisou, le câlin et la caresse, au moment où j’allais fermer la porte, je l’entends encore me dire, dans un demi-sommeil :
« En fait, c’est Valère qui a fait le dessin. »
Je reste quelques secondes à la porte, essayant de faire réagir mon neurone, mais polope, rien ne vient à part une « bonne nuit mon petit amour ». Pourtant je sais que parfois, c’est difficile de comprendre ce qu’il veut dire. En l’occurrence, là, je croyais qu’il me demandait si moi, j’étais fière de lui…
Au final, j’me demande s’il veut que je sois aussi fière de son copain.
C’est pas simple d’être Maman.
Surtout quand on est blonde dedans…
Mon fils de presque 5 ans me surprend parfois quant à l’emploi de certains mots et de certaines tournures. Et accessoirement du contexte dans lequel il utilise lesdits mots et tournures. Dans ce cas précis, j’étais simplement en train de lui faire enfiler son pyjama hier soir.
« Ah bon ? Tu es fier de moi ?
- Ben oui ! répond-il dans un sourire charmeur (ce genre de sourire qui me laisse souvent craindre le pire…).
- Et pourquoi tu es fier de moi ?
- J’ai fait un beau dessin, hein oui Maman ?
- Heu… Où ça, à l’école ?
- Ben oui. En fait (nous y revoilà, ses deux mots de prédilection), j’avais pas envie.
- Tu n’avais pas envie de quoi mon cœur ?
- En fait (sic), j’avais pas envie d’aller à l’école.
- Pourquoi ? Tu as joué avec tes copains non ?
- Ben oui ! (après le « en fait », il y a le « ben oui »)
- C’est pour ça que c’est bien d’aller à l’école : tu apprends plein de choses et tu joues avec tes copains.
- Tu as bien raison, Maman (et la troisième position des mots les plus employés par mon monstre revient à « tu as bien raison »).
- Alors, pourquoi tu es fier de moi ? Tu ne me l’as pas dit.
- Parce que j’ai fait un beau dessin.
- Ah… Je vois. Oui, mon cœur, je suis fière de toi (erf, au temps pour la flatterie qui n’en était pas une). Allez, c’est l’heure d’éteindre et de faire un gros dodo !
- Un bisou, un calin, et une caresse, Maman !
- Mais oui, je n’oublie jamais, tu le sais ! »
Dont acte. Après le bisou, le câlin et la caresse, au moment où j’allais fermer la porte, je l’entends encore me dire, dans un demi-sommeil :
« En fait, c’est Valère qui a fait le dessin. »
Je reste quelques secondes à la porte, essayant de faire réagir mon neurone, mais polope, rien ne vient à part une « bonne nuit mon petit amour ». Pourtant je sais que parfois, c’est difficile de comprendre ce qu’il veut dire. En l’occurrence, là, je croyais qu’il me demandait si moi, j’étais fière de lui…
Au final, j’me demande s’il veut que je sois aussi fière de son copain.
C’est pas simple d’être Maman.
Surtout quand on est blonde dedans…