A l'Ombre d'un chêne
A l’ombre d’un chêne plusieurs fois centenaire,
Adossée contre son tronc, assise à même la Terre,
J’écoute mes Rêves d’enfant me murmurer des mots doux,
Hypnotisée par certaines images, par certains songes fous…
J’ai beau chercher à quel moment je me suis trompée de route,
Chercher quel est cet instant où j’ai laissé entrer le doute,
J’ai le vague souvenir d’un chemin que j’empruntais ;
Presque toujours seule, par choix, comme par sécurité…
Une photo jaunie surgit des méandres de ma conscience
Fillette à la longue chevelure noire, toute en innocence…
Qu’ai-je fait de ses envies, de ses attentes, de ses désirs,
En particulier celui d’avoir du talent et de l’écrire ?
La réalité m’a rattrapée, j’ai un jour ouvert les yeux…
Je ne suis ni un Baudelaire, un Rimbaud ou un Verlaine ;
Même si je connais le sens des mots , trop souvent je peine
A les assembler de façon vraie et en termes mélodieux…
Je quitte à contrecœur le refuge de ma nostalgie,
J’offre à qui en veut le panel de toutes mes émotions
Bien qu’au fond de mon regard, vraiment tout au fond,
J’y cache une fêlure, celle d’une douce mélancolie…
Adossée contre son tronc, assise à même la Terre,
J’écoute mes Rêves d’enfant me murmurer des mots doux,
Hypnotisée par certaines images, par certains songes fous…
J’ai beau chercher à quel moment je me suis trompée de route,
Chercher quel est cet instant où j’ai laissé entrer le doute,
J’ai le vague souvenir d’un chemin que j’empruntais ;
Presque toujours seule, par choix, comme par sécurité…
Une photo jaunie surgit des méandres de ma conscience
Fillette à la longue chevelure noire, toute en innocence…
Qu’ai-je fait de ses envies, de ses attentes, de ses désirs,
En particulier celui d’avoir du talent et de l’écrire ?
La réalité m’a rattrapée, j’ai un jour ouvert les yeux…
Je ne suis ni un Baudelaire, un Rimbaud ou un Verlaine ;
Même si je connais le sens des mots , trop souvent je peine
A les assembler de façon vraie et en termes mélodieux…
Je quitte à contrecœur le refuge de ma nostalgie,
J’offre à qui en veut le panel de toutes mes émotions
Bien qu’au fond de mon regard, vraiment tout au fond,
J’y cache une fêlure, celle d’une douce mélancolie…