Le sens des mots
On m’a fait la réflexion qu’utiliser le mot cynique avec le sens philosophique était une erreur et qu’il fallait au contraire l’utiliser avec le sens qu’on lui donne aujourd’hui (l’article que j’avais mis sur OB, je l’avais également posté sur parano.be).
Donc, si je comprends bien la réplique, le sens des mots est fluctuant en fonction de ceux qui s’en servent.
Ça expliquerait pourquoi la Politique est devenue ce qu’elle est devenue, à savoir politique avec un p minuscule. (à noter qu’en amoureuse pathologique de notre belle langue, j’aime à rendre aux mots leur sens véritable, et non pas une pâle copie. Le contraire m’obligerait à utiliser le pseudo langage SMSesque)(Brrrr).
À la base, et je m’arme de mon dictionnaire :
Politique : n.f. Art et pratique du gouvernement des sociétés humaines (Etat, nation).
Dans mon souvenir lointain des cours de philosophie de terminale, le prof nous expliquait que la notion de politique recouvrait plus précisément les actions menées en vue du bien-être de la cité. C’est d’ailleurs curieux que je ne trouve pas trace de cette donnée. Tout au plus, notre amie Wikipédia évoque Aristote « La politique est une œuvre philosophique dans laquelle Aristote analyse l'origine et le fonctionnement des différents régimes politiques de son époque (IVe siècle av. J.-C.) pour définir le meilleur d'entre eux, qui doit donner naissance à l’État idéal ».
Cela posé, d’Alembert disait déjà que la politique, c’est l’art de tromper les hommes. Ce qui me fait prendre conscience qu’à être restée sur ce souvenir de mes cours de philo m’a fait passer à côté du sens basique du terme.
Maintenant, ça explique bien des choses : je ne peux même plus m’élever contre la Politique avec un P majuscule puisqu’aussi bien, elle n’a existé que pour une poignée de sages antiques. Il s’agit bel et bien d’un pouvoir tenu pas des hommes (et des femmes, oui aussi) élu(e)s, donc désigné(e)s par les électeurs.
Sauf que.
Loin finalement de s’occuper de faire de l’Etat, de la Nation, de la Patrie, une société forte, unie, solidaire, fraternelle, égalitaire, et libre, nos vieux (et moins vieux) briscards politicards s’en mettent plein les fouilles, parce que pour eux, être député/sénateur/ministre voire tout simplement maire ou élu cantonal, est purement alimentaire. La preuve, c’est qu’ils sont difficilement accessibles, du plus ‘petit’ représentant des citoyens (un maire donc) au plus ‘grand’ (ahah, oui, en l’occurrence, le plus ‘grand’, c’est Sarko…)(ah ben oui mais tant pis pour vous, c’est vous qui l’avez choisi…). Et que dès qu’ils ont un peu de pouvoir, c’est la fin des haricots. D’abord eux, et ensuite, peut-être, ils s’intéressent au citoyen lambda, qui d’abord, n’a peut-être même pas voté pour eux. Et puis vous comprenez, ils n’ont pas le temps ! Un rendez-vous urgent les attend, leur agenda est blindé, sans doute avec des citoyens fictifs (après tout, on a bien eu des emplois fictifs…).
Je m’éparpille un peu, et je ne démontre rien, nous sommes d’accord. Je ne fais qu’un constat, celui qui me donne la nausée lorsque je vois qu’ils ont unanimement voté pour le maintien de leurs indemnités, de leurs retraites même. Régime spécial ? Si peu.
Alors, du coup, c’est décidé. Je vais faire de la politique. Mais moi, je veux faire de la Politique. Avec un P majuscule. Parce que je refuse que mes enfants grandissent dans ce monde-là et que je veux qu’ils apprennent les valeurs que mes parents m’ont transmises. Valeurs souvent mises à mal par nos… élus…
Donc, si je comprends bien la réplique, le sens des mots est fluctuant en fonction de ceux qui s’en servent.
Ça expliquerait pourquoi la Politique est devenue ce qu’elle est devenue, à savoir politique avec un p minuscule. (à noter qu’en amoureuse pathologique de notre belle langue, j’aime à rendre aux mots leur sens véritable, et non pas une pâle copie. Le contraire m’obligerait à utiliser le pseudo langage SMSesque)(Brrrr).
À la base, et je m’arme de mon dictionnaire :
Politique : n.f. Art et pratique du gouvernement des sociétés humaines (Etat, nation).
Dans mon souvenir lointain des cours de philosophie de terminale, le prof nous expliquait que la notion de politique recouvrait plus précisément les actions menées en vue du bien-être de la cité. C’est d’ailleurs curieux que je ne trouve pas trace de cette donnée. Tout au plus, notre amie Wikipédia évoque Aristote « La politique est une œuvre philosophique dans laquelle Aristote analyse l'origine et le fonctionnement des différents régimes politiques de son époque (IVe siècle av. J.-C.) pour définir le meilleur d'entre eux, qui doit donner naissance à l’État idéal ».
Cela posé, d’Alembert disait déjà que la politique, c’est l’art de tromper les hommes. Ce qui me fait prendre conscience qu’à être restée sur ce souvenir de mes cours de philo m’a fait passer à côté du sens basique du terme.
Maintenant, ça explique bien des choses : je ne peux même plus m’élever contre la Politique avec un P majuscule puisqu’aussi bien, elle n’a existé que pour une poignée de sages antiques. Il s’agit bel et bien d’un pouvoir tenu pas des hommes (et des femmes, oui aussi) élu(e)s, donc désigné(e)s par les électeurs.
Sauf que.
Loin finalement de s’occuper de faire de l’Etat, de la Nation, de la Patrie, une société forte, unie, solidaire, fraternelle, égalitaire, et libre, nos vieux (et moins vieux) briscards politicards s’en mettent plein les fouilles, parce que pour eux, être député/sénateur/ministre voire tout simplement maire ou élu cantonal, est purement alimentaire. La preuve, c’est qu’ils sont difficilement accessibles, du plus ‘petit’ représentant des citoyens (un maire donc) au plus ‘grand’ (ahah, oui, en l’occurrence, le plus ‘grand’, c’est Sarko…)(ah ben oui mais tant pis pour vous, c’est vous qui l’avez choisi…). Et que dès qu’ils ont un peu de pouvoir, c’est la fin des haricots. D’abord eux, et ensuite, peut-être, ils s’intéressent au citoyen lambda, qui d’abord, n’a peut-être même pas voté pour eux. Et puis vous comprenez, ils n’ont pas le temps ! Un rendez-vous urgent les attend, leur agenda est blindé, sans doute avec des citoyens fictifs (après tout, on a bien eu des emplois fictifs…).
Je m’éparpille un peu, et je ne démontre rien, nous sommes d’accord. Je ne fais qu’un constat, celui qui me donne la nausée lorsque je vois qu’ils ont unanimement voté pour le maintien de leurs indemnités, de leurs retraites même. Régime spécial ? Si peu.
Alors, du coup, c’est décidé. Je vais faire de la politique. Mais moi, je veux faire de la Politique. Avec un P majuscule. Parce que je refuse que mes enfants grandissent dans ce monde-là et que je veux qu’ils apprennent les valeurs que mes parents m’ont transmises. Valeurs souvent mises à mal par nos… élus…