Il ne reste...
Parce que je suis incapable d'aller me coucher sans espérer que demain sera meilleur et que la nuit reste la meilleure des conseillères...
Douce nuitée, vous qui me faites l'amitié de passer chez moi, un instant court ou long...
Quand le fond de l’amer en silence se transforme,
Et que chaque douleur en couleur s’assombrit,
Il ne reste à nos sens que les sons qui s’endorment,
Dans la vague impression qu’ainsi va la vie…
Quand le goût trop salé des sanglots s’amenuise,
Jusqu’à ne plus percevoir leur raison initiale,
Il ne reste qu’à refuser qu’ils se pérennisent,
Et les vouer aux vents, gémonies ancestrales…
Quand planent dans le ciel voilé des angoisses,
Celles qui cassent les énergies, les surpassent,
Il ne reste plus que la faculté de l’oubli
Qui seule peut apaiser la terreur et les cris…
Quand le vide appelle les moindres mouvements,
D’un cœur exsangue qui peu à peu se tarit,
Il ne reste comme recours qu’un ultime élan,
Celui que l’âme recèle pour tous, sans un bruit…
Quand enfin le chagrin disparaît et s’éteint,
Comme la lueur de fin d’une bougie qui vacille
Il ne reste plus rien de ce qui fut tant craint,
Que l’espoir à nouveau qui éclate et qui brille.
Douce nuitée, vous qui me faites l'amitié de passer chez moi, un instant court ou long...
Quand le fond de l’amer en silence se transforme,
Et que chaque douleur en couleur s’assombrit,
Il ne reste à nos sens que les sons qui s’endorment,
Dans la vague impression qu’ainsi va la vie…
Quand le goût trop salé des sanglots s’amenuise,
Jusqu’à ne plus percevoir leur raison initiale,
Il ne reste qu’à refuser qu’ils se pérennisent,
Et les vouer aux vents, gémonies ancestrales…
Quand planent dans le ciel voilé des angoisses,
Celles qui cassent les énergies, les surpassent,
Il ne reste plus que la faculté de l’oubli
Qui seule peut apaiser la terreur et les cris…
Quand le vide appelle les moindres mouvements,
D’un cœur exsangue qui peu à peu se tarit,
Il ne reste comme recours qu’un ultime élan,
Celui que l’âme recèle pour tous, sans un bruit…
Quand enfin le chagrin disparaît et s’éteint,
Comme la lueur de fin d’une bougie qui vacille
Il ne reste plus rien de ce qui fut tant craint,
Que l’espoir à nouveau qui éclate et qui brille.