Dernière heure...
Quand le temps aura parcheminé mon corps,
Qu’il ne restera que le souvenir, à raison ou à tort,
Sous les rides, de la jeunesse et de la fermeté,
Aurai-je le courage d’en rire sans en pleurer ?
Quand la nuit de mon passage sera amorcée,
Que le Soleil et sa lumière auront périclité,
Laissant à la Lune le soin d’éclairer,
Verrai-je la douceur de la lueur tamisée ?
Quand l’heure aura sonné le glas de mes regrets,
Que même les remords se seront envolés,
Que mes pensées auront suivi le même trajet,
Connaîtrai-je enfin le sens du mot « apaisée » ?
Quand mes yeux s’ouvriront sur l’éternité,
Une fois fermés sur notre Humanité,
Le mot « toujours » commencera-t-il par sa fin,
Ou dévoilera-t-il un tout autre chemin ?