A mes Âmes-Mies
Pour une âme que je re-connais comme ma sœur,
Combien d’autres s’éparpillent tout contre mon cœur ?
Qu’elles soient amantes ou amies, toujours aimantes,
Sur les routes croisées, en erratique passante,
Chacune d’elle a fait de moi ce que je suis,
Chacune détenant parcelle de ma vie…
Dans la ruche de mes souvenirs, aux images dorées,
D’anciens instants butinent le miel de ces aimées…
Toutes, vous êtes là, jamais perdues ni oubliées
Un parfum, une couleur, vous y ayant gravées…
Certaines doutent, se fient aux apparences,
Surtout lorsqu’on sait ma facile négligence…
Mais si je ne suis pas de celles qui envahissent,
Je suis pourtant de celles qui veillent des coulisses…
Loin des yeux, loin du cœur, l’adage a la vie dure
Mais jamais je n’oublie celles dont mon âme est sûre…
La raison de ces lignes vient d’une simple envie,
Celle de rappeler à toutes mes Ame-mies,
Que grâce à elles, tous les jours, je me construis.
Virtuelles ou réelles, donc… tendrement, merci…