Sylvie
S’il n’y en avait qu’une,
Ce serait toi.
Tu m’as écoutée, épaulée, consolée
Sans jamais me juger,
Sans jamais te détourner,
Sans jamais te moquer.
Tu m’as entourée, assistée, estimée,
Avec un sourire dans les yeux,
Ton affection comme porte feu
Ta philosophie en guise d’épée.
S’il n’y en avait qu’une,
Ce serait toi.
Vingt ans que ça dure, ou presque,
Entre toi et moi, sans fausse note,
Loin de toute mesquinerie sotte,
L’amitié pour unique fresque.
Les fous rires partagés,
Les jeux de cartes, les soirées,
Les heures qu’on ne voit pas passer,
Avec les autres, les aussi cinglés.
S’il n’y en avait qu’une,
Ce serait toi.
Tu vois ma chérie,
Ces quelques mots sont pour toi,
Parce que, Sylvie,
Sans toi je ne serai pas moi…