Virtuel, entre danger et exutoire?
(c'est de la faute à Quichottine si je vous parle de ça...)
Le net comme la vie, réserve des surprises de taille. Mais finalement n’est-ce pas normal si l’on considère que derrière chaque clavier, chaque écran, chaque connexion, se trouve un être de chair et de sang ?
Autrefois, nos amis, nos proches, l’étaient d’abord grâce à la proximité géographique. On ne parlait pas aux inconnus, parfois même pas aux ‘étrangers’, c’est à dire à ceux qui n’étaient pas du village/quartier.
Puis le téléphone a donné lieu à une première entr’ouverture, suivi, dans les années 80 par le minitel pour aboutir, en fin de compte, à ce lieu magique et dangereux qu’est le net.
Je n’ai plus vraiment l’âge de craindre les mauvaises rencontres internetesques. A la limite, je crois que la vie de tous les jours est bien plus susceptible de me poser problème, si j’en crois les médias qui ne cessent de nous engluer avec la hausse de la délinquance (rassurez-vous, non, je ne crois pas à ce ramassis de pseudo-journalistes, qui ne sont en fait que des journaleux à la solde d’une propagande de masse)(pas tous, si je me réfère à ceux du Canard Enchaîné, ou à d’autres de la même veine)(mais reconnaissez qu’ils se font rare les journalistes, au profit des journaleux qui ne sont pas meilleurs que les paparazzis)(encore que les paparazzis, au moins, annoncent la couleur…)(bref). Je disais donc que j’ai plus de ‘chance’(manière de parler) de faire une mauvaise rencontre dehors que derrière mon écran…
Le net m’a apporté une foule de choses.
Au début, les chats (prononcer avec un t devant, sinon ça devient bizarre comme sens…), il y a eu de réels échanges, entre ésotérisme, vie de tous les jours, politique, petits soucis et grands tracas, ou tout simplement joie et partage. Et j’y ai croisé des gens formidables (les autres, je ne m’en souviens plus…) équipés d’un cerveau en état de fonctionnement et même, qui s’en servaient. Parfois même pour remettre un peu mon Ego démesuré en place.
Par la suite, sur un site de forum que je ne citerai pas mais qui commence par ‘P’ et finit par ‘arano.be’ (voir dans mes liens), j’ai (re)découvert un monde. Celui dans lequel j’évolue, ni plus, ni moins. Parce qu’aujourd’hui, je crois qu’on ne peut plus séparer le ‘virtuel’ du réel. Evidemment, on trouvera toujours, et peut-être de plus en plus, des âmes en peine, pour reprendre l’expression de Quichottine, voire même des êtres qui, pour exister, s’inventent une vie, qu’elle soit merveilleuse ou triste à pleurer, tout, pourvu que ce ne soit pas leur réalité. Comment leur jeter la pierre ? Je ne m’en sens pas le droit.
Moi, à la manière de Jacques Brel dans sa chanson ‘les Bourgeois’, je ‘joue’ à être Moi. Je ne sais pas faire autrement. Même si je me méfie de Moi. Du coup, je crois que l’on attire à soi ceux qui ont un même mode de fonctionnement, et du coup, même dans la virtualité, nous restons dans la réalité. Je sais qu’il y a beaucoup d’internautes avec qui j’aimerais échanger autour d’un café, mais que je n’aurai pas l’occasion d’en rencontrer le quart de la moitié. Ce qui ne m’empêche pas de les estimer infiniment.
Le virtuel n’est qu’une des pistes actuelles de la réalité. Rien de plus mais rien de moins. Avec une capacité extraordinaire : celle de pouvoir couper court, sans remord…
Et finalement, donner ou non son prénom, ses coordonnées, n’est pas mieux ou moins bien que de les donner à un inconnu croisé dans une soirée… Le tout est, comme toujours, d’assumer ce que l’on fait.
Le net comme la vie, réserve des surprises de taille. Mais finalement n’est-ce pas normal si l’on considère que derrière chaque clavier, chaque écran, chaque connexion, se trouve un être de chair et de sang ?
Autrefois, nos amis, nos proches, l’étaient d’abord grâce à la proximité géographique. On ne parlait pas aux inconnus, parfois même pas aux ‘étrangers’, c’est à dire à ceux qui n’étaient pas du village/quartier.
Puis le téléphone a donné lieu à une première entr’ouverture, suivi, dans les années 80 par le minitel pour aboutir, en fin de compte, à ce lieu magique et dangereux qu’est le net.
Je n’ai plus vraiment l’âge de craindre les mauvaises rencontres internetesques. A la limite, je crois que la vie de tous les jours est bien plus susceptible de me poser problème, si j’en crois les médias qui ne cessent de nous engluer avec la hausse de la délinquance (rassurez-vous, non, je ne crois pas à ce ramassis de pseudo-journalistes, qui ne sont en fait que des journaleux à la solde d’une propagande de masse)(pas tous, si je me réfère à ceux du Canard Enchaîné, ou à d’autres de la même veine)(mais reconnaissez qu’ils se font rare les journalistes, au profit des journaleux qui ne sont pas meilleurs que les paparazzis)(encore que les paparazzis, au moins, annoncent la couleur…)(bref). Je disais donc que j’ai plus de ‘chance’(manière de parler) de faire une mauvaise rencontre dehors que derrière mon écran…
Le net m’a apporté une foule de choses.
Au début, les chats (prononcer avec un t devant, sinon ça devient bizarre comme sens…), il y a eu de réels échanges, entre ésotérisme, vie de tous les jours, politique, petits soucis et grands tracas, ou tout simplement joie et partage. Et j’y ai croisé des gens formidables (les autres, je ne m’en souviens plus…) équipés d’un cerveau en état de fonctionnement et même, qui s’en servaient. Parfois même pour remettre un peu mon Ego démesuré en place.
Par la suite, sur un site de forum que je ne citerai pas mais qui commence par ‘P’ et finit par ‘arano.be’ (voir dans mes liens), j’ai (re)découvert un monde. Celui dans lequel j’évolue, ni plus, ni moins. Parce qu’aujourd’hui, je crois qu’on ne peut plus séparer le ‘virtuel’ du réel. Evidemment, on trouvera toujours, et peut-être de plus en plus, des âmes en peine, pour reprendre l’expression de Quichottine, voire même des êtres qui, pour exister, s’inventent une vie, qu’elle soit merveilleuse ou triste à pleurer, tout, pourvu que ce ne soit pas leur réalité. Comment leur jeter la pierre ? Je ne m’en sens pas le droit.
Moi, à la manière de Jacques Brel dans sa chanson ‘les Bourgeois’, je ‘joue’ à être Moi. Je ne sais pas faire autrement. Même si je me méfie de Moi. Du coup, je crois que l’on attire à soi ceux qui ont un même mode de fonctionnement, et du coup, même dans la virtualité, nous restons dans la réalité. Je sais qu’il y a beaucoup d’internautes avec qui j’aimerais échanger autour d’un café, mais que je n’aurai pas l’occasion d’en rencontrer le quart de la moitié. Ce qui ne m’empêche pas de les estimer infiniment.
Le virtuel n’est qu’une des pistes actuelles de la réalité. Rien de plus mais rien de moins. Avec une capacité extraordinaire : celle de pouvoir couper court, sans remord…
Et finalement, donner ou non son prénom, ses coordonnées, n’est pas mieux ou moins bien que de les donner à un inconnu croisé dans une soirée… Le tout est, comme toujours, d’assumer ce que l’on fait.