Quitte à viser haut, visons le plus haut...
Je me souviens de ce dimanche de mai 2007. L’air était doux. Chaud même. On avait eu un mois d’avril singulièrement étouffant, un mois d’été presque. Et quand la marionnette des Guignols de l’Info a passé la ligne d’arrivée, je me rappelle m’être demandé si ce n’était pas le soleil qui avait exacerbé les passions telles que le chauvinisme voire la xénophobie latente, associée bizarrement à une naïveté flagrante, et somme toute à une crédulité particulièrement ovine (bien que je ne sois pas certaine qu’on puisse parler de « crédulité » pour les ovins ou les bovins).
Nous étions donc le 6 mai 2007.
Après m’être rendue compte que l’élection présidentielle française, finalement, c’est pas si difficile que ça, une idée saugrenue m’est venue.
Comme ça, à l’improviste, sans s’annoncer avant. Je ne vous cache pas que j’ai même eu la trouille vu ce qu’elle sous-entendait comme possibilités parce qu’elle m’a carrément (ou rondement)(ou trianglement)(ah oui tiens, j’aime bien trianglement) foutu le vertige, cette conne ! (l’idée hein !).
J’ai imaginé, l’espace d’une fraction de seconde, qui s’est parée d’éternité pour l’occasion, que je me présenterai aux élections 2012 et surtout, que je gagnerai. (ah ? ça vous donne le vertige aussi ? non sans raison…)
Et là, l’impossible devient possible et le possible devient rectanglement obsolète. Je me vois le soir de mon élection, sans talonnette, sans non plus aller passer quelques heures sur un yatch dont le coût réduirait à lui seul les problèmes d’argent d’un nombre effarant de citoyens, et surtout sans aucun complexe…
Je me vois aussi faire un geste de la main (rhooooooo mais non, pas celui-là…) à la foule en délire venue m’acclamer tout en guettant le tireur embusqué qui cherche forcément à m’abattre (ce n’est pas parce que je suis parano qu’on ne m’en veut pas…) et me demandant ce que je vais bien pouvoir faire à manger le soir pour les enfants, avant de me souvenir que toute une floppée de personnels n’attendent que mon bon vouloir pour se mettre en quatre dans l’unique but de me satisfaire (ce qui veut dire que j’ai donc quatre fois plus d’employés que ce que je paye de manière effective, ou plutôt que l’Etat va payer… J’me demande si ça se déclare aux impôts ça…)
Nous partîmes tous les quatre (mon Ego au féminin, ma non conscience, mon demi-neurone et moi-même), et nous sommes déjà… au moins ça ! *montre ses 3 mains*
Pour récapituler, ça donne ceci :
Mezcal : Porte-parole, parce qu’il en faut un et qu’il excelle dans le domaine de donner des mots au hasard
Sayyadina : Conseillère [in]culte, ou plutôt [une]culte
Enigme : Soutien et réapprovisionnement en boissons et sandwichs, parce que ça bouffe, une équipe de (im)politiciens (j’invente les mots que je veux d’abord)
Concombre : PostIt, parce que la candidate a une mémoire de poisson rouge et a donc besoin d'un pense-bête, parce que c’est la plus stricte vérité (et vous en connaissez beaucoup vous, des gens haut placés qui osent reconnaître ces tristes choses ?)
Faust: Ministre de la Catalogne, parce que avoir quelqu'un qui pactise avec le Diable et qui le roule, vaut mieux l'avoir à ses côtés. Et que la Catalogne, c'est tellement beau, qu'elle mérite un ministre à elle toute seule
Anankè: déléguée à l'Aménagement du Trou du Cul, d'abord parce qu'on en a tous un et ensuite parce que du coup ça concerne tout le monde (hein? je dis ce que je veux je vous le répète didju! Les hommes politiques le font et personne ne leur dit jamais rien -_-)
Octarine: Ministre de mes finances-qu'elles-sont-même-pas-corrompues-d'abord, d’ailleurs personne ne m’adonné de crédits pour intégrer l’équipe, et que finalement, c’est pas une mauvaise idée
Hicham: Sous-délégué à Anankè, parce qu'il aime les sujets profonds.
Vasy07: attachée au service de Sayyadina, parce que Remue méninge et que deux pattes, 20 doigts et 4 pieds... + 1 patte, 10 doigts et 2 pieds, ++++ histoire d'avancer...
Jean-Marcel: ministre du temps libre dans une démocratie paresseuse.
Oliv: ministre des affaires étranges et bizarres.
Et moi, bien sûr, comme vous l’avez déjà compris, pour me flatter l’Ego.
D’autres volontaires ? :D
Nous étions donc le 6 mai 2007.
Après m’être rendue compte que l’élection présidentielle française, finalement, c’est pas si difficile que ça, une idée saugrenue m’est venue.
Comme ça, à l’improviste, sans s’annoncer avant. Je ne vous cache pas que j’ai même eu la trouille vu ce qu’elle sous-entendait comme possibilités parce qu’elle m’a carrément (ou rondement)(ou trianglement)(ah oui tiens, j’aime bien trianglement) foutu le vertige, cette conne ! (l’idée hein !).
J’ai imaginé, l’espace d’une fraction de seconde, qui s’est parée d’éternité pour l’occasion, que je me présenterai aux élections 2012 et surtout, que je gagnerai. (ah ? ça vous donne le vertige aussi ? non sans raison…)
Et là, l’impossible devient possible et le possible devient rectanglement obsolète. Je me vois le soir de mon élection, sans talonnette, sans non plus aller passer quelques heures sur un yatch dont le coût réduirait à lui seul les problèmes d’argent d’un nombre effarant de citoyens, et surtout sans aucun complexe…
Je me vois aussi faire un geste de la main (rhooooooo mais non, pas celui-là…) à la foule en délire venue m’acclamer tout en guettant le tireur embusqué qui cherche forcément à m’abattre (ce n’est pas parce que je suis parano qu’on ne m’en veut pas…) et me demandant ce que je vais bien pouvoir faire à manger le soir pour les enfants, avant de me souvenir que toute une floppée de personnels n’attendent que mon bon vouloir pour se mettre en quatre dans l’unique but de me satisfaire (ce qui veut dire que j’ai donc quatre fois plus d’employés que ce que je paye de manière effective, ou plutôt que l’Etat va payer… J’me demande si ça se déclare aux impôts ça…)
Nous partîmes tous les quatre (mon Ego au féminin, ma non conscience, mon demi-neurone et moi-même), et nous sommes déjà… au moins ça ! *montre ses 3 mains*
Pour récapituler, ça donne ceci :
Mezcal : Porte-parole, parce qu’il en faut un et qu’il excelle dans le domaine de donner des mots au hasard
Sayyadina : Conseillère [in]culte, ou plutôt [une]culte
Enigme : Soutien et réapprovisionnement en boissons et sandwichs, parce que ça bouffe, une équipe de (im)politiciens (j’invente les mots que je veux d’abord)
Concombre : PostIt, parce que la candidate a une mémoire de poisson rouge et a donc besoin d'un pense-bête, parce que c’est la plus stricte vérité (et vous en connaissez beaucoup vous, des gens haut placés qui osent reconnaître ces tristes choses ?)
Faust: Ministre de la Catalogne, parce que avoir quelqu'un qui pactise avec le Diable et qui le roule, vaut mieux l'avoir à ses côtés. Et que la Catalogne, c'est tellement beau, qu'elle mérite un ministre à elle toute seule
Anankè: déléguée à l'Aménagement du Trou du Cul, d'abord parce qu'on en a tous un et ensuite parce que du coup ça concerne tout le monde (hein? je dis ce que je veux je vous le répète didju! Les hommes politiques le font et personne ne leur dit jamais rien -_-)
Octarine: Ministre de mes finances-qu'elles-sont-même-pas-corrompues-d'abord, d’ailleurs personne ne m’adonné de crédits pour intégrer l’équipe, et que finalement, c’est pas une mauvaise idée
Hicham: Sous-délégué à Anankè, parce qu'il aime les sujets profonds.
Vasy07: attachée au service de Sayyadina, parce que Remue méninge et que deux pattes, 20 doigts et 4 pieds... + 1 patte, 10 doigts et 2 pieds, ++++ histoire d'avancer...
Jean-Marcel: ministre du temps libre dans une démocratie paresseuse.
Oliv: ministre des affaires étranges et bizarres.
Et moi, bien sûr, comme vous l’avez déjà compris, pour me flatter l’Ego.
D’autres volontaires ? :D