Arrêtez de scier la branche sur laquelle vous êtes vautrés...
Il faut croire que de me voir laminée me manque un peu, maso que je suis. A moins que mon egocentrisme notoire ne me fasse préférer la vindicte populaire à l’indifférence. J’en parlerai à mon psy, le jour où j’en trouverai un qui ne soit pas horrifié par tout ce que je peux déblatérer en un temps record…
Non, je ne parlerai pas aujourd’hui de sécurité, d’ADN, ou de Sarkozy. Enfin pas vraiment directement. Je parlerai d’un acquis qui est en passe de ne plus l’être surtout.
La raison de mon intervention d’aujourd’hui, ce sont les génériques et la nouvelle loi qui entre en vigueur dès le 5 novembre en France.
Les génériques, vous savez tous ce que c’est : ce sont les mêmes médicaments que ceux que vous avez l’habitude de prendre, mais sans la marque qui impose ses tarifs, avec donc la même molécule et les mêmes effets. Evidemment, c’est une excellente chose, et il est normal qu’on les développe. Il est un peu stupide de dépenser plus pour le même résultat. Jusque-là, j’y suis bien plus que favorable.
Jusqu’à maintenant, on avait le choix de prendre ou non un générique, obligatoirement proposé par les pharmacies lorsque l’on allait chercher nos médicaments. Bien.
Désormais, si vous faites le choix de refuser un seul générique, on vous refuse purement et simplement le tiers payant de la TOTALITE de la facture, à charge pour vous de vous faire rembourser par votre caisse d’assurance maladie, avec un délai variable de 1 à 3 mois pour les plus chanceux.
Personnellement, je l’avoue sans fausse honte (et pourtant, j’ai travaillé 15 ans dans une CPAM, donc je connais tout de même un peu mon sujet), il reste une poignée de médicaments traditionnels que je prends sans réussir à me résoudre à les troquer pour leur générique. Mais vraiment une poignée (genre trois ou quatre) et uniquement pour une question de goût (ben oui, j’ai eu du mal à me faire au spasfon lyoc et son générique est encore pire… Alors si c’est pour le vomir, je ne vois pas bien l’intérêt). A tel point que lorsque j’en ai besoin, je ne passe plus par le médecin depuis des lustres, et que je vais les acheter sans me les faire rembourser. Il s’agit en général d’anti-douleur. Donc pas de quoi fouetter un fêlon.
Maintenant, je me mets à la place des personnes âgées, qui sont dans le cas d’un suivi médical au long cours, qui vont être, à mon avis, déboussolées par ce détail et qui risquent fort de se planter au début. Je vous parie que beaucoup vont d’abord refuser les génériques qu’on veut leur imposer, tout simplement parce qu’ils ont peur de se tromper. Et quand on connaît le montant de leurs retraites, en moyenne, ça va leur faire un sacré trou dans le budget…
La question que je me pose, c’est pourquoi, au lieu de mettre une franchise (50 cts par boîte de médicament, et je ne parle pas du reste, on va finir par se fâcher pour de vrai), on ne laisserait pas le tiers payant général, mais que les médicaments soient TOUS remboursés sur la base du générique ? Tout simplement ?
Pour revenir aux 50 cts non remboursés par boîte de médicaments, quand vous avez un traitement tous les mois, avec 5, 10, 15 boîtes à prendre, vous imaginez le montant que ça représente pour certains, même si, pour le moment, il est prévu que la franchise ne dépasserait pas 50 euros par an et par personne… (ce qui entre nous me fait doucement rire jaune puisque je gage que la sécu va avoir du mal à mettre en place une barrière)(j’y ai bossé 15 ans je vous dis !).
On en revient aux deux vitesses de capacité de vivre : soit vous avez les moyens d’avoir une bonne complémentaire, soit non…
Et pendant ce temps-là, nos députés et autres sénateurs ont voté l’augmentation d’argent de poche, pardon, de salaire du président de la république (oui, je mets tout en minuscule, faible consolation) de 140%, passant donc de 100 000 euros par an à 240 000 euros par an…
J’me demande si je ne vais pas vraiment me présenter tiens en 2012, il y a du fric à se faire sur le contribuable (en un seul mot ?)
Non, je ne parlerai pas aujourd’hui de sécurité, d’ADN, ou de Sarkozy. Enfin pas vraiment directement. Je parlerai d’un acquis qui est en passe de ne plus l’être surtout.
La raison de mon intervention d’aujourd’hui, ce sont les génériques et la nouvelle loi qui entre en vigueur dès le 5 novembre en France.
Les génériques, vous savez tous ce que c’est : ce sont les mêmes médicaments que ceux que vous avez l’habitude de prendre, mais sans la marque qui impose ses tarifs, avec donc la même molécule et les mêmes effets. Evidemment, c’est une excellente chose, et il est normal qu’on les développe. Il est un peu stupide de dépenser plus pour le même résultat. Jusque-là, j’y suis bien plus que favorable.
Jusqu’à maintenant, on avait le choix de prendre ou non un générique, obligatoirement proposé par les pharmacies lorsque l’on allait chercher nos médicaments. Bien.
Désormais, si vous faites le choix de refuser un seul générique, on vous refuse purement et simplement le tiers payant de la TOTALITE de la facture, à charge pour vous de vous faire rembourser par votre caisse d’assurance maladie, avec un délai variable de 1 à 3 mois pour les plus chanceux.
Personnellement, je l’avoue sans fausse honte (et pourtant, j’ai travaillé 15 ans dans une CPAM, donc je connais tout de même un peu mon sujet), il reste une poignée de médicaments traditionnels que je prends sans réussir à me résoudre à les troquer pour leur générique. Mais vraiment une poignée (genre trois ou quatre) et uniquement pour une question de goût (ben oui, j’ai eu du mal à me faire au spasfon lyoc et son générique est encore pire… Alors si c’est pour le vomir, je ne vois pas bien l’intérêt). A tel point que lorsque j’en ai besoin, je ne passe plus par le médecin depuis des lustres, et que je vais les acheter sans me les faire rembourser. Il s’agit en général d’anti-douleur. Donc pas de quoi fouetter un fêlon.
Maintenant, je me mets à la place des personnes âgées, qui sont dans le cas d’un suivi médical au long cours, qui vont être, à mon avis, déboussolées par ce détail et qui risquent fort de se planter au début. Je vous parie que beaucoup vont d’abord refuser les génériques qu’on veut leur imposer, tout simplement parce qu’ils ont peur de se tromper. Et quand on connaît le montant de leurs retraites, en moyenne, ça va leur faire un sacré trou dans le budget…
La question que je me pose, c’est pourquoi, au lieu de mettre une franchise (50 cts par boîte de médicament, et je ne parle pas du reste, on va finir par se fâcher pour de vrai), on ne laisserait pas le tiers payant général, mais que les médicaments soient TOUS remboursés sur la base du générique ? Tout simplement ?
Pour revenir aux 50 cts non remboursés par boîte de médicaments, quand vous avez un traitement tous les mois, avec 5, 10, 15 boîtes à prendre, vous imaginez le montant que ça représente pour certains, même si, pour le moment, il est prévu que la franchise ne dépasserait pas 50 euros par an et par personne… (ce qui entre nous me fait doucement rire jaune puisque je gage que la sécu va avoir du mal à mettre en place une barrière)(j’y ai bossé 15 ans je vous dis !).
On en revient aux deux vitesses de capacité de vivre : soit vous avez les moyens d’avoir une bonne complémentaire, soit non…
Et pendant ce temps-là, nos députés et autres sénateurs ont voté l’augmentation d’argent de poche, pardon, de salaire du président de la république (oui, je mets tout en minuscule, faible consolation) de 140%, passant donc de 100 000 euros par an à 240 000 euros par an…
J’me demande si je ne vais pas vraiment me présenter tiens en 2012, il y a du fric à se faire sur le contribuable (en un seul mot ?)