Humeur maussade
J’ai l’humeur qui frissonne, sans doute un peu de froid,
De fatigue ronchonne, de l’hiver toujours là…
Les mots planent autour de moi, m’évitent au dernier moment,
Et reviennent au même endroit, dans un chaos assommant …
Ils me narguent, s’amusent, de cet état si grincheux,
Se trémoussent et abusent de mes efforts vaniteux…
J’ai l’humeur qui frissonne, sans doute un peu de froid,
De fatigue ronchonne, de l’hiver toujours là…
Un rien parfois m’insupporte et me pèse comme un poids,
Un soir une ampoule morte, un matin un geste grivois…
De babioles en détails, je goûte au morose,
Et ce malgré les rails qui encadrent ma prose…
J’ai l’humeur qui frissonne, sans doute un peu de froid,
De fatigue ronchonne, de l’hiver toujours là…
L’ennui a pris rendez-vous avec le temps qui passe,
Un jour j’en verrai le bout, pour peu que rien ne casse ;
Ame tatouée au fer rouge, piercing rouillé dans le cœur,
Je maquille mes gestes et bouge, comme un clown un peu rêveur.
J’ai l’humeur qui rigole, sans doute un peu de joie,
De sourires qui s’envolent, du printemps enfin là…
De fatigue ronchonne, de l’hiver toujours là…
Les mots planent autour de moi, m’évitent au dernier moment,
Et reviennent au même endroit, dans un chaos assommant …
Ils me narguent, s’amusent, de cet état si grincheux,
Se trémoussent et abusent de mes efforts vaniteux…
J’ai l’humeur qui frissonne, sans doute un peu de froid,
De fatigue ronchonne, de l’hiver toujours là…
Un rien parfois m’insupporte et me pèse comme un poids,
Un soir une ampoule morte, un matin un geste grivois…
De babioles en détails, je goûte au morose,
Et ce malgré les rails qui encadrent ma prose…
J’ai l’humeur qui frissonne, sans doute un peu de froid,
De fatigue ronchonne, de l’hiver toujours là…
L’ennui a pris rendez-vous avec le temps qui passe,
Un jour j’en verrai le bout, pour peu que rien ne casse ;
Ame tatouée au fer rouge, piercing rouillé dans le cœur,
Je maquille mes gestes et bouge, comme un clown un peu rêveur.
J’ai l’humeur qui rigole, sans doute un peu de joie,
De sourires qui s’envolent, du printemps enfin là…